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Jangorama
17 juillet 2007

Deux verdicts en un mot: bof

Harry Potter and the Order of the Phoenix, de David Yates. 18772428
J'y suis allée sans crainte, confiant dans la qualité sans cesse croissante de la série (surprenante pour une entreprise aussi ouvertement vénale), mais si j'avais écouté la rumeur populaire, je n'aurais pas été surpris d'être déçu. Enfin, un peu déçu. J'apprécie par exemple les décors modernes dans lesquelles nos petits sorciers se retrouvent (souterrains tagués, métro, Tamise illuminée...), une dimension peu développée dans les livres, le casting de la maléfique Dolorès Umbridge/Ombrage, plus rose bonbon que jamais est très réussi. Bémol sur les effets spéciaux, un peu bâclés par moment (gros effet fond bleu au ministère de la magie) et le design des testrals (loin d'être aussi effrayant que sur papier). Mais surtout le problème du film vient du livre. Non que la cinquième tome soit raté, pas du tout à mon humble avis, mais parce que c'est le plus "psychologique" des romans, le plus long aussi. Rowling parvenait a nous faire ressentir la colère et les frustrations d'Harry sur la longueur, on devenait presque aussi fébrile que lui devant les injustices et les erreurs commises par le ministère de la magie, l'absence de Sirius et l'indiffèrence affichée de Dumbledore. On peut saluer le travail de nouveau scénariste, Michael Goldenberg (Contact), pour avoir su résumer les nombreuses péripéties très domestiques du roman, mais en les réduisant à une série de scénettes on perd le facteur temps, et si l'on comprend les émotions d'Harry, on en les partage pas du tout, donc on se sent moins impliqué. Le résultat est que LA scène d'action, qui arrive comme une libération jouissive dans le livre, tombe ici à plat, et même, nous laisse sur notre faim. Harry Potter 5 ressemble dès lors à une très longue introduction à Harry Potter 6, lequel sera à nouveau dirigé par l'efficace, à défaut d'être singulier, David Yates. D'ailleurs il ferait bien de s'y mettre tout de suite et d'enchaîner avec le 7 (dans nos librairies le 22 juillet) car Daniel Radcliffe grandit vraiment trop vite!
Pour Emma Watson, par contre, maintenant qu'elle a 17 ans on peut en penser tout le bien qu'on veut en toute tranquillité d'esprit! D'ailleurs, ça n'a pas échappé aux graphistes de la version IMAX du film, qui lui ont offert des implants mamaires digitaux... Merci les gars, les enfants adorent...
thumb_imax_harry_potter
Cliquez sur l'image pour voir les deux affiches complètes
npotter1 18778375
Un petit avant/après. On a grandit avec eux!
Die Hard 4.0 de Len Wiseman. diehard_poster
Y ayant été avec des pieds quasiment de plomb, mais tiraillé par la curiosité, j'ai pour le coup été un peu rassuré, mais ne nous affolons pas outre manière. Si les scènes d'action et papy Bruce sont très convaincants, si l'overdose d'images de synthèse tant crainte est évitée de justesse, on est quand même loin du compte des opus signés McTiernan, cultissimes et pour de bonnes raisons. L'idée de plonger John McClane dans l'univers des technologie de pointes (l'air du temps, donc) est plutôt amusante, mais le complot mis au point par le super-méchant ressemble trop à une version light de celui du machiavélique Jeremy Irons de Die Hard with a vengeance. Il n'est en gros que prétexte à des cascades invraisemblables mais réussies, avec quelques touches de politique intérieure un peu trop sécuritaire à mon goût, et un mini-twist piqué sans vergogne à 24h Chrono! Une série dont Wiseman aurait en fait du davantage s'inspirer, tant qu'à faire, notamment quant à la gestion d'une tension dramatique. ici, l'enjeu reste assez inexistant tant il est énorme, et difficile de s'attacher à des personnages quand les scènes d'introduction du film doivent durer 5 minutes montre en main, maxi. Il nous reste "Nobody's Son" de Creedence Clearwtaer Revival sur le générique de fin! Magie de la communication, en Europe, le titre passe de Live free or Die Hard (patriote) à Die Hard 4.0 (référence à l'informatique au coeur du film), avec en prime le sous-titre "Retour en Enfer" chez nous (ça valait la peine, si, si...).
marywinstead
La fille de John, alias Mary Elizabeth Winstead, faisait moins sa mijorée dans Death proof de Tarantino
Quant au nouvel acolyte de Bruce, Justin Long, il n'est autre que Mac dans les hilarantes pubs Apple
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Commentaires
N
Trop fort la pub pour Mac!<br /> <br /> Ai vu le p'tit con aux lunettes hier... Pas aussi pire que je le pensais mais ai pas lu le livre, c'est grave docteur?<br /> <br /> De toute façon tout ce qui se fait autour me dégoûte, j'avais même pas envie d'y aller.
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